Texte: Walter Rudin
La finale sera à nouveau diffusée en direct sur YouTube. L'événement sera commenté par Jonathan Koch, lui-même un eSailer accompli et un présentateur bien connu dans le milieu. Vous pourrez suivre les régates confortablement installé chez vous sur YouTube.
Philip Juchli a commencé à naviguer virtuellement il y a environ trois ans. Né à Winterthur et domicilié à Roggwil (TG), il navigue également dans la vraie vie, de préférence en Star et en ORC sur le lac de Garde. Sa fascination pour la VR: « J'aime le rapport avec la tactique, les situations soumises à des règles et le fait que l'on puisse toujours apprendre pour la voile réelle ». L'avocat & notaire se prépare à la finale en fonction de ses disponibilités, mais ne s'est pas fixé un objectif de temps.
Arnaud Simonet, le champion de Suisse 2019, fait à nouveau partie des finalistes cette année. Le Bâlois aime naviguer dans la réalité sur le lac de Neuchâtel à bord d'un Sun Odyssey 32.2 et en Méditerranée sur un Hanse 461, mais sa zone de navigation préférée est la Norvège. Sa fascination pour la VR : « L'eSailing est techniquement très proche de la vie réelle et permet de nouer des amitiés tout autour du globe ». Ce directeur d'une ONG dans le domaine de l'intégration professionnelle souhaite ramener une médaille à la maison cette année.
Arno Schneider n'est pas seulement le tenant du titre. L'Argovien est parvenu à se constituer un jeu complet de médailles au cours des trois derniers CS eSailing. Sa fascination pour la VR : « D'une part, il y a les exigences liées à la nécessité d'enregistrer et de traiter simultanément de nombreuses informations afin de prendre les bonnes décisions stratégiques et tactiques et de les exécuter correctement sur le plan technique. D'autre part, ce sont les contacts au sein de la communauté avec des personnes partageant les mêmes idées aux quatre coins du monde ».
Christian Ettel navigue déjà depuis 2012 sur la plateforme virtuelle et a été champion de Suisse en 2020. Le Zougois, qui réside à Schwyz, est un "ILCAiste" passionné et dispose également d'une superbe zone de navigation, le lac d'Uri, qui se trouve juste devant sa porte. Sa fascination pour la VR :
« J'aime le jeu en général, les courses sont courtes et rapides. On peut prendre des risques, et si ça ne marche pas, une autre opportunité ne tarde pas à se présenter. J'aime naviguer contre des personnes et non contre un ordinateur ».
Daniel Keel est actif en tant que skipper d'Onyx Werubau pour le Regattapool du Segel Club Männedorf dans le cadre de la Compass Cup. Le Zurichois, qui réside à Berneck SG, n'a participé à ses premières régates Inshore Virtual qu'à partir du printemps 2021. Sa fascination pour la VR : « Il y a déjà quelques parallèles avec la vraie régate, c'est notamment utile d'avoir toujours les règles sous les yeux. Cela me fait aussi progresser sur l'ONYX ». Comme sur un véritable parcours de régate, il vise toujours le podium.
Markus Leist, un Bernois domicilié à Guschelmuth FR, aime naviguer avec son yacht de type Arcona 340 sur le lac de Neuchâtel et en offshore avec le CCS, depuis 1995 en tant que skipper 1, avec un petit faible pour l’Écosse. Depuis cinq ans, il navigue aussi virtuellement, de préférence en 49er. Sa fascination pour la VR : « On peut naviguer quand on a le temps et l'envie. On peut transposer la tactique à la voile physique et ainsi s'entraîner aussi pour des régates réelles ». Il espère participer à la Medal Race avec les six derniers finalistes.
Martin Peier, de Männedorf ZH, a fait de la voile réelle entre 2005 et 2012, mais hélas plus à présent. En ce moment, il préfère le jogging, la natation ou la randonnée. Ce théologien de formation travaille aujourd'hui comme consultant en communication. Il navigue virtuellement depuis quelques années déjà en offshore, mais seulement depuis l'année dernière en inshore. Sa fascination pour la VR : « La tactique, le jeu selon les règles de la régate, le mode live et le plaisir de jouer ». Son objectif est de terminer sixième au terme d'un entraînement intensif.
Vincent Egli, le vice-champion, a dû s'avouer vaincu de justesse l'année dernière et est bien sûr particulièrement motivé pour prendre sa revanche. Le fribourgeois aime réellement naviguer en J70, car c'est une classe qui rassemble beaucoup de bateaux lors des régates. Sa fascination pour la VR : « C'est le côté spontané de la compétition de courte durée, la composante tactique, qui est à peu près comparable à la voile dans la réalité. Bien que certains éléments comme l'équipe, le réglage ou la nature manquent de manière irremplaçable. C'est une bonne activité complémentaire que j’aime pratiquer occasionnellement ».